Paris

Jusqu'en 1889, les deux voies de circulation venant de Royan à Pontaillac, le boulevard de Cordouan et l'avenue de Pontaillac, se rejoignaient pour n'en former qu'une seule en façade de Verthamon. Le succès grandissant de Pontaillac et le nombre croissant de voitures publiques empruntant cette façade, provoquaient des encombrements, surtout en période estivale.
La solution du problème, selon Athanase Lacaze, était d'élargir et d'aménager le chemin d'exploitation forestier situé à l'arrière de l'avenue de Pontaillac. En 1873, il en fit la demande au maire de Royan Frédéric Garnier. Celui-ci donna son assentiment ... mais rien ne se passa.
Pontaillac n'était décidément pas vu d'un bon œil à la mairie de Royan. Athanase Lacaze réunit une pétition et des fonds auprès des propriétaires. Il offrit les terrains nécessaires à l'élargissement de la voie projetée et proposa de contribuer lui-même à la dépense. Rien n'y fit. Enfin le 5 février 1889, presque par hasard, Lacaze obtint du maire l'autorisation de présenter sa requête à la commission municipale des travaux publics, laquelle, l'ayant entendu, approuva à l'unanimité l'aménagement du chemin d'exploitation qui devint l'avenue de Paris. Et Athanase Lacaze de conclure « ...ce que j'avais demandé, pour la première fois en 1873, eut lieu seize ans après et sans que j'eusse un sou à dépenser. »

Source : Athanase Lacaze, Notes intimes sur Pontaillac, 1893
 


 

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Cette rubrique est en cours de réalisation grâce aux recherches de Gérard Moine et de Marie-Claude Bouchet, ainsi qu'aux ouvrages de Guy Binot, Yves Delmas et Robert Colle.