Villa Castel Park

Parc n°2

**
Architecte(s) : Inconnu.
Adresse : 42 avenue émile Zola Date de construction : vers 1895 Entrepreneur : Inconnu Protections :
  • ZPPAUP

L 'histoire de la villa Castel Park a basculé en janvier 1951, lorsque sa propriétaire d'alors, la veuve Benoist, accepta de la céder en viager à l'association diocésaine de La Rochelle. Signe de temps encore incertains, il fut convenu que la rente qui devait être versée à Mme Benoist pourrait être révisée chaque année, selon le coût de la vie, calculé « d'après l'indice pondéré des prix de détail ». Prudente, la cédante avait fait préciser qu'à défaut de publication de l'indice en question, la rente varierait alors « en fonction du prix de la viande, du lait et du beurre ». C'est à ce prix que la villa Castel Park, qui portait encore des stigmates des événements de 1945, allait devenir le presbytère de la nouvelle église Notre-Dame de l'Assomption, dont la première pierre avait été posée quelques mois auparavant, le 6 août 1950.

Construite en briques rouges serties de pierres de taille, la villa se veut castel, comme le rappelle sans équivoque son nom. Malgré son plan en croix qui a généré un jeu complexe de nobles toits couverts d'ardoises, Castel Park a perdu de sa superbe quand la tour qui renferme l'escalier a été écrêtée au profit d'une dalle de zinc. D'un esthétisme contestable, cette couverture de fortune ajoute un cran supplémentaire à l'ambiguïté architecturale que cultive la façade principale. De fait, un œil averti aura vite repéré quelques anachronismes stylistiques qu'un concepteur, hélas tombé dans l'anonymat, s'est plu à mettre en scène comme une véritable marque de fabrique. Sous couvert d'un plan simple, que le jeu de toitures, le porche d'entrée et la tour d'escalier font oublier, la villa se singularise par un avant-corps à pignon qui absorbe un décor ne vivant que grâce aux contradictions flagrantes de sa travée* unique.

Comme un jeu de chronologie inversée, celle-ci superpose trois ouvertures fonctionnant comme une machine à remonter le temps du bas vers le haut. D'un dessin étonnamment classique, la porte-fenêtre est encadrée par deux pilastres* qui supportent un entablement orné de métopes* et de glyphes*. Elle est surmontée d'une fenêtre d'inspiration Renaissance, percée entre deux pilastres* ioniques et couronnée par un fronton triangulaire. Elle-même est chapeautée par une petite ouverture de combles, où l'inspiration néo-gothique est de mise.

Détails


Cliquer sur une image pour l'agrandir


Retour

Recherche

Recherche avancée 1900

Bouton recherche avancée widget

la boutique de Royan

La boutique de royan

OFFREZ-VOUS ROYAN !
Livres, images, affiches, posters, souvenirs...