Villa Adélaïde

Pontaillac n°1

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Architecte(s) : Inconnu.
Adresse : 29 avenue Jean Lacaze Date de construction : vers 1880 Entrepreneur : Inconnu Protections :
  • ZPPAUP

Placée dans l'axe de l'avenue Clémence-Isaure, qui permet aux vents dominants de s'engouffrer à l'intérieur du lotissement de Pontaillac, selon les principes hygiénistes qui ont dicté le tracé des voies, la villa appelée Pavillon Adélaïde fait partie des « monuments » du quartier. Élevée dans le dernier quart du xixe siècle, elle fut la demeure d'Athanase Lacaze, fils de Jean, le lotisseur de Pontaillac. Si l'histoire a surtout retenu le nom du père, le rôle d'Athanase Lacaze dans le développement de cette partie de Royan n'est pas moins important, comme le montrent, notamment, ses Notes intimes sur Pontaillac ancien, publiées en 1893, sept ans avant sa mort.

Lorsque ses héritiers se séparent d'Adélaïde, en 1903, la villa est décrite comme un édifice renfermant deux chambres de domestique, une cuisine et sa souillarde, un cellier et un cabinet d'aisance en sous-sol. Un vestibule avec sa cage d'escalier, un salon, une salle à manger et son office, et un cabinet de travail occupaient le rez-de-chaussée. À l'étage se trouvaient deux grandes chambres avec cabinets de toilette, plus une petite chambre avec son cabinet d'aisance. Enfin quelques pièces mansardées étaient aménagées sous les combles. Un corps de bâtiment séparé, en « forme de chalet », comprenant une écurie de deux stalles et un box, une remise, une sellerie et une chambre au rez-de-chaussée, une autre chambre et un grenier à fourrage à l'étage, accompagnait le Pavillon Adélaïde. L'ensemble était entouré d'un jardin agrémenté d'un puits, qui existe toujours, d'un bassin cimenté et d'une « grotte en rochers ». Il fut acquis par un riche négociant bordelais, Marcel Bassagaix, qui mourut en 1910.

Conçue à partir d'un plan quadrangulaire des plus simples, la villa s'impose aux regards grâce à sa façade principale polychrome zébrée de briques et de pierres, réparties selon un appareillage d'une hiérarchie assez complexe. Une fausse tourelle polygonale en encorbellement ne parvient pas à faire oublier la lourde toiture venue coiffer la demeure au lendemain de la seconde guerre mondiale, époque à laquelle les deux oriels* surmontant les deux baies jumelles de la façade principale ont été supprimés au profit de balcons à balustres. Aussi regrettable que celle de la haute toiture indépendante qui couronnait l'avant-corps central, cette disparition a fait perdre une partie des effets pittoresques de cette villa de type castel, qui est malgré tout identifiée comme l'un des principaux témoins de l'architecture balnéaire de la fin du xixe siècle, à Pontaillac.

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