J'ai proposé, voici quelques années, une théorie imagée : de la peau à l'ozone, nous sommes entourés d'enveloppes écologiques, naturelles ou fabriquées, comme autant de pelures d'oignons. Elles sont individuelles (la peau, les vêtements, l'espace personnel), sociales (la maison, le village ou la ville -espace urbain- et l'espace rural) et globales (communes aux autres espèces comme l'atmosphère, l'hydrosphère, la lithosphère et la biosphère).

Toutes ces enveloppes sont intimement liées entre elles, à l'homme et aux interactions entre lui et son environnement.

Pour ne citer qu'un seul exemple, les activités humaines peuvent entraîner, en haute atmosphère, la destruction de la couche d'ozone -la peau de la terre- avec pour conséquence une augmentation au sol des radiations ultraviolettes, responsables des cancers de la peau. D'autres activités peuvent par contre produire, en basse atmosphère, une augmentation de la concentration en ozone -liée à la pollution atmosphérique par les véhicules automobiles- qui provoque des troubles respiratoires graves chez les enfants et les personnes âgées.

Mais l'augmentation de l'ozone en basse atmosphère ne compense pas la diminution en haute atmosphère...

Seules nos actions en faveur de l'environnement nous permettront d'éviter le pire. Dans l'exemple cité, le remplacement des fréons (ou CFC) par d'autres gaz « ne portant pas atteinte à la couche d'ozone » permettra de sauver celle-ci d'ici à 2040 ou 2050. De même, il faudrait changer nos habitudes, c'est-à-dire laisser nos automobiles au garage, utiliser les transports en commun, la bicyclette ou les rollers, voire tout simplement faire de la marche à pied quand il fait chaud et que le pic d'ozone menace notre santé.

L'environnement sera finalement, comme il l'a toujours été depuis que l'homme existe, ce que nous en ferons. Un environnement entre Nature et Culture !