Vengeur du peuple

En mai 1794, un combat a lieu avec la flotte anglaise au large d'Ouessant et le vaisseau de ligne, le Vengeur-du-Peuple sombre en haute mer. La moitié des membres d'équipage sont sauvés par les navires britanniques, dont le capitaine de vaisseau Jean-François Renaudin, du Gua, et l'officier en second, Louis-Gabriel Pillet, officier natif de Cozes. Les premiers rapports expédiés aux députés de la Convention déclarent que le Vengeur aurait coulé avec tout son équipage en criant : « Vive la Patrie, vive la République », transformant cette défaite militaire en victoire morale.

Ce mythe révolutionnaire est représenté sur deux monuments parisiens : la colonne de la place de la République et l’Arc de Triomphe de l'Étoile. 

Renaudin fait partie des 660 personnalités dont le nom est gravé sous l'Arc de Triomphe  On peut voir sa tombe au cimetière du Gua, dont il fut maire. Cozes aussi rend hommage au Vengeur en 1886, où une colonne carrée de 4 mètres de haut est édifiée face à la gare, à la mémoire de Louis-Gabriel Pillet.

Ci-dessus, tableau de Nicolas Antoine Taunay (1795).

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Cette rubrique est en cours de réalisation grâce aux recherches de Gérard Moine et de Marie-Claude Bouchet, ainsi qu'aux ouvrages de Guy Binot, Yves Delmas et Robert Colle.