Jacques Andrieux

Le Ciel et l'Enfer

Le ciel et l'enfer

Jacques Andrieux est né le 15 août 1917, dans une ville de Bretagne. Son père, le médecin-commandant de réserve Jacques Andrieux, à qui est pieusement dédié ce livre, est alors chirurgien au front. Homme de qualité exceptionnelle, dont la personnalité va marquer profondément le futur pilote de chasse, le docteur Andrieux, résistant de la première heure, sera arrêté par les Allemands en 1942 et mourra en déportation sans avoir revu son fils.
Jacques Andrieux deviendra-t-il un médecin comme le veut son père?
L'aventure prend l'adolescent à la gorge... Ses modèles : Guynemer et Fonck, des chasseurs... Puis des héros comme Lindbergh, Costes, Bellonte, Nungesser et Coli. Le garçon n'hésitera pas, avec l'appui de tous ceux qui l'aiment, à affronter la redoutable volonté paternelle : «Je veux être pilote...» Il le sera...
La défaite de 1940 le remplit de honte et d'amertume. Il quitte la Bretagne le 16 décembre de cette même année, évasion extraordinaire... Il se présente au général De Gaulle, entre dans la R.A.F. Problème capital : pour être pilote et pour se battre, il faut connaître la langue anglaise. Et ce Breton, écolier indocile dans un passé récent, devient un fervent élève, prenant l'anglais à haute dose. À vingt-trois ans, Jacques Andrieux est membre à part entière de la R.A.F. et prend sa place au combat...
Comme tous les pilotes, aimant leur tâche de pilote, Jacques Andrieux a tenu scrupuleusement à jour ses carnets de vol... Ce livre est la traduction exacte des phrases brèves qui ont été écrites au fil des jours... Jusqu'au 9 mai 1945, jusqu'au moment du «cessez-le-feu», Jacques Andrieux, connu dans la Chasse française et anglaise sous le prénom de «Jaco», ne mollira pas un seul instant.
Ces heures chaudes, ces peines, ces souffrances, ces pages exemplaires, où la mort tient tant de place, il était nécessaire qu'elles fussent connues.

 

Une Poignée d'As

Une poignée d'as

Étonnant destin à la vérité. Jacques Andrieux est né en Bretagne en 1917. Son père est au front, comme médecin. Homme de devoir, le médecin commandant Andrieux sera, en 1940, quelques mois après la défaite et l'occupation un des premiers résistants. Il sera arrêté en 1942 et mourra dans un camp de concentration. Son fils ne sera pas médecin comme l'aurait voulu son père. Le grec et le latin ne l'intéressent que bien peu. Par contre, les sports, oui, tous les sports, et les plus violents retiennent son attention. Puis il y a les avions légers qui viennent survoler la lande, l'aéroclub voisin auquel le jeune Andrieux consacrera beaucoup de temps. Il est pilote. Quand vient l'heure des combats Jacques Andrieux devra, comme tant d'autres, attendre son affectation dans cette arme qui est pour lui, la seule, la vraie : la chasse.
Trop tard, l'armistice est là : évasion de France pour rejoindre la France Libre. C'est un élève assidu qui apprendra l'anglais, car sans cette langue pas question de devenir chasseur dans la RAF, fût-on le plus phénoménal pilote évadé de France.
Il a été présenté à Charles de Gaulle dès son arrivée.
A 25 ans, Jacques Andrieux est au combat comme pilote dans la RAF. Ses carnets de vol se remplissent de récits évidemment brefs où l'aventure et le combat sont permanents. Jacques Andrieux, «Jaco» pour ses camarades, gagnera lentement ses galons...
Le 11, il finira la guerre en Allemagne comme commandant du groupe de chasse français «Alsace». Il reconnaît lui-même sa terrible chance. Il a, en effet, été touché dix-huit fois par la Flak allemande et a toujours réussi à ramener son avion.
Son palmarès de guerre :
12 victoires aériennes, 14 attaques de bateaux, 17 missions spéciales...
Il a détruit en combat d'appui au sol plus de soixante chars et véhicules protégés.

 
 

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