Villa Lézardière

Parc n°2

*
Architecte(s) : Inconnu.
Adresse : 13 avenue des Cottages Date de construction : vers 1905 Entrepreneur : Inconnu Protections :
  • ZPPAUP

Il est impossible d'évoquer la villa La Lézardière sans parler du lotissement de l'avenue des Cottages. Implanté aux confins des communes de Royan et de Saint-Georges-de-Didonne, il s'est développé le long d'un cours d'eau serpentant à travers les dunes, nommé Le Riveau. Bien que ce soit difficile à imaginer, l'histoire de ce lotissement n'a rien à voir avec celle du Parc, qu'il prolonge. Dû à une initiative privée, il a été conçu en 1902, selon des plans dressés par Jules Bureau, qui a repris à son compte le principe des voies courbes. Même s'il occupait la fonction d'architecte de la ville de Royan, il a également répondu à des commandes de particuliers. Dans la mesure où il était lié au lotisseur de l'avenue des Cottages, il est probablement l'auteur des plans des premières villas qui ont vu le jour le long du Riveau, dont La Lézardière.

D'une simplicité qui n'exclut pas l'élégance, La Lézardière s'affranchit des trois grandes catégories habituelles. Elle n'est ni chalet, ni cottage et encore moins castel. Bien qu'elle prenne le contre-pied de ses voisines, elle ne choque pas, bien au contraire, ses débords de toiture lui assurant une parenté évidente avec l'architecture balnéaire. Conçue à partir d'un simple plan rectangulaire, sa façade principale jongle avec les éléments traditionnels de la fin du xixe siècle, à commencer par l'alternance de briques et de pierres de taille, utilisée dans les angles et les encadrements de baies. D'un dessin simple mais efficace, elle conjugue avec bonheur le bossage et les effets de polychromie dus à la dualité de matériaux. Cette inventivité, caractérisée par la subtilité se substituant au clinquant, se retrouve au niveau des deux travées* latérales. Là, les balcons de l'étage viennent naturellement se fondre dans les auvents protégeant la partie supérieure des fenêtres du rez-de-chaussée.

De cette mise en œuvre douce et harmonieuse se dégage un sentiment d'apaisement, lorsqu'on découvre La Lézardière, au hasard d'une courbe de l'avenue des Cottages. Et c'est à peine si on remarque les quelques transformations qui ont touché la villa. Il est vrai qu'elles n'ont pas affecté la façade principale, mais seulement les parties arrières. C'est ainsi qu'un cabinet de toilette en surplomb est venu, par exemple, s'accrocher après coup sur la partie supérieure du côté qui regarde vers le Riveau, donnant ainsi un cachet supplémentaire à une villa qui ne manquait déjà pas d'atouts.

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