Alexandre, Paul

Ingénieur des Ponts-et-Chaussées en poste à Royan, au début du XXe siècle (Epinal 1873-?).
Il est nommé dans cette ville en 1899, en remplacement de l'ingénieur Alexandre Caboche, muté à la direction des travaux publics, à Hanoï. Dès son arrivée, il doit suivre le chantier de construction de la jetée-débarcadère du port de Royan, commencé par son prédécesseur. En 1902, la municipalité lui confie la reconstruction de l'établissement de bains de la plage de Pontaillac, pour remplacer l'Otrada, qui venait d'être détruit par un incendie en septembre 1901. Paul Alexandre peut alors s'inspirer des 34 projets présentés à un concours lancé par la ville de Royan, et dont le premier prix n'avait pas été attribué par un jury composé de nombreuses personnalités. L'ingénieur des Ponts-et-Chaussées réussit un tour de force, en édifiant un nouveau bâtiment en quelques mois seulement. Remarqué pour ses qualités, il se voit confier dès 1903 la direction des travaux de construction de la ligne de chemin de fer Saujon-Saint-Jean-d'Angély, puis la charge de construire un phare en ciment moulé à l'intérieur des terres de la pointe de la Coubre (le troisième), pour remplacer celui de l'ingénieur Mallat, allumé en 1895, mais attaqué par l'érosion de la mer. Paul Alexandre est également chargé de la construction du phare de la jetée de Saint-Georges-de-Didonne, des travaux de construction des quais de Mortagne-sur-Gironde et de ceux du pont de L'Eguille, mis en service quelques mois après son départ. Il quitte en effet son poste en 1909, pour être mis à disposition de l'administration des chemins de fer de l'État, où il est chargé de la construction d'une partie de la nouvelle ligne Paris-Chartres, tout en conservant la direction des travaux de la ligne de chemin de fer Saujon-Saint-Jean-d'Angély. Quatre ans plus tard, Paul Alexandre est nommé ingénieur en chef-adjoint à la direction des chemins de fer de l'État, puis ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées. Attaché à la ville de Royan, il se présenta sous l'étiquette républicaine à des élections municipales partielles, en 1905, après la mort de Frédéric Garnier*, mais fut battu par le comte de Perpigna, candidat conservateur.

Frédéric Chassebœuf


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