1622 Le siège de Royan

Auteur : Bonneveau Epoque : 1622 Lieu : Royan

Le roi Louis XIII ayant pris personnellement la direction du siège, les meilleures troupes sont là : les régiments des Gardes et de Champagne.

1 - Camp du régiment des Gardes

Une demi-compagnie manœuvre sur une place d'arme improvisée. Louis XIII était passionné par ces exercices qu'il dirigeait souvent lui-même. On distingue :

  • le porte étendard. Le drapeau blanc indique que les soldats appartiennent à la compagnie "colonelle", la meilleure.
  • les piquiers avec leurs armes de près de 3 m de haut.
  • les mousquetaires portant le mousquet, arme très lourde qu'ils appuient sur une fourche de la taille d'une canne "la fourquine".

Devant le champ de manœuvre, bien alignées, les tentes basses du campement. Sur le chemin qui conduit au camp, un bas-officier court apporter les derniers ordres. Derrière une batterie de canon, la vivandière s'est installée en plein vent. Elle active le feu à l'aide d'un grand soufflet. Près de la charette transportant le vin, le vivandier a mis une barrique en perce et remplit des cruchons.

2 - Le poste de commandement est installé sur le plateau, en bordure de la conche de Foncillon. La grande tente d'apparat du roi est gardée par des mousquetaires. L'ordre d'attaque est donné. Les batteries, installées autour de la citadelle bombardent le bastion de Soubise, la porte du Faubourg et le port.

3 - Les régiments de Champagne et de Bury attaquent la porte du faubourg. Celle-ci, bien protégée, bien défendue, résiste. Les défenseurs font exploser une mine, tuant ou blessant des gentilshommes du roi et de nombreux soldats. Parmi les morts, les barons de Vassé et de Matha, les sieurs de Burge, Lingondais et Saint-Martin. Pour s'approcher du bastion de Soubise, on a creusé une série de tranchées protégées du côté de la ville par des gabions.

4 - L'attaque du bastion est menée par le régiment de Navarre qui fait une brèche dans le bastion permettant aux mousquetaires de bousculer l'ennemi et de se rendre maîtres de l'ouvrage. Les soldats y découvrent une mine non explosée et quantité de poudre. Le lendemain, les "gardes" prennent la relève et s'installent dans le bastion.

5 - Les défenseurs tiennent encore deux jours. Puis, en l'absence de secours, décident de se rendre. Le 11 mai à 8 heures du matin, le roi (6), inspectant le bastion Soubise, accepte de recevoir un émissaire des assiégés. C'est un tambour (7) battant la chamade pour signaler la réddition, qui se présente. Devant le roi, il s'agenouille et, chapeau bas, demande pardon à sa majesté au nom des défenseurs de la place.

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